dimanche 12 novembre 2017

La Mama Negra – Caramba que fiesta !



Latacunga - 2 au 6 novembre

Arrivés depuis 4 jours à Latacunga, nous avons fait la connaissance de la famille de Maria. Des gens adorables avec lesquels nous passerons de délicieux moments !

La ville est en pleine effervescence lorsque nous arrivons le jeudi. Après avoir posé nos valises dans un hôtel du centre ville, nous partons visiter les alentours. Notre déambulation nous amène au marché où nous découvrons un plat d’ici : des insectes grillés non identifiés ! On ne s’est pas laissés tenter. Puis nous croisons une dame qui nous indique une fête au nord de la ville. Nous suivons donc la foule jusqu’à une fête foraine avec des manèges de partout. Mais le clou du spectacle, c’est le cimetière, décoré de rubans et de fleurs par milliers où les familles se rassemblent pour manger et rire tout en décorant la tombe de leurs proches. Ambiance festive garantie !












Le soir, nous aurons toutefois du mal à trouver un resto ouvert. Il faut savoir que les Équatoriens ne mangent pas vraiment le soir. Chips et bière à l’hôtel au menu !






Le lendemain, nous faisons la connaissance d’Adolfo, le papa de Maria qui nous invite à dormir dans sa maison qu’il partage avec sa compagne, Maria ! Cool, ça va être facile de retenir les prénoms. Nous sommes accueillis comme des rois ! Adolfo nous emmène faire la visite des alentours de Latacunga : un charmant village – Pujili ;  un marché artisanal où nous goûterons à plusieurs mets puis une tienda de glaces très connues pour la saveur de leur produit ! Et après nous rentrons … manger avec toute la famille dont la sœur de Maria, Marthita, son mari, Miguel, et leur fille, Maria-Josée ! Tout le monde est adorable et nous constatons que notre espagnol progresse car la discussion est fluide et nous arrivons même à plaisanter !

 





Samedi, c’est la fête de la Mama Negra, une grande fête traditionnelle, sous forme de défilé, d’origine précolombienne avec des centaines de danseurs costumés.  La Mama Negra est représentée par un homme déguisé en femme noire. Il y a aussi des guapos, sorte de sorciers, qui purifient le public en les aspergeant d’eau de vie. Lylwenn et moi avons eu le plaisir d’être purifiées. Je vous laisse imaginer la tête de la louloute ! Il y a aussi des porteurs de « ashangas », cochons rôtis entiers, transportés sur des pics, sur lesquels sont accrochés bouteilles d’alcool, paquets de cigarettes et poulets rôtis. On n’a pas très bien compris la symbolique mais toutes ces victuailles sont ensuite mangées par les participants. On a retrouvé, par hasard, Caroline et Jérémie, avec lesquels nous avons assisté au défilé.















Dimanche, Marthita nous propose d’aller visiter la plantation de roses dans laquelle elle travaille. Nous savions déjà que l’Equateur est un grand producteur de fleurs, et notamment de roses et nous avions croisés plusieurs exploitations tant à Otavalo qu’au pied du Cotopaxi. Les roses sont protégées sous d’immenses serres et bichonnées jusqu’à expédition vers l’étranger. L’aéroport de Latacunga ne sert d’ailleurs qu’au transport des précieuses fleurs ! L’exploitation est certifiée « Rain Forest », ce qui correspond à un label bio. Ça donne envie de repartir avec une immense brassée de toutes les couleurs.










Nous repartons pour aller voir une curiosité du coin. Il s’agit d’un immense bloc de roche volcanique datant de la dernière plus grande éruption du Cotopaxi. La pierre est gigantesque, on a du mal à imaginer la violence de l’explosion qui a permis de projeter cette masse jusque-là. On peut même y grimper, moyennant quelques dollars ! Héhé, tout est bon dans le cochon !

 Et toujours le Cotopaxi en décor de fond !
Nous passerons le reste de l’après-midi dans une ambiance familiale et chaleureuse chez Marthita et Miguel. Wahou, quel accueil formidable, nous espérons pouvoir un jour leur rendre la pareille.  

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