Latacunga - 2 au 6 novembre
Arrivés depuis 4 jours à Latacunga, nous avons fait la connaissance de
la famille de Maria. Des gens adorables avec lesquels nous passerons de
délicieux moments !
La ville est en pleine effervescence lorsque nous arrivons le jeudi.
Après avoir posé nos valises dans un hôtel du centre ville, nous partons
visiter les alentours. Notre déambulation nous amène au marché où nous
découvrons un plat d’ici : des insectes grillés non identifiés ! On
ne s’est pas laissés tenter. Puis nous croisons une dame qui nous indique une
fête au nord de la ville. Nous suivons donc la foule jusqu’à une fête foraine
avec des manèges de partout. Mais le clou du spectacle, c’est le cimetière,
décoré de rubans et de fleurs par milliers où les familles se rassemblent pour
manger et rire tout en décorant la tombe de leurs proches. Ambiance festive
garantie !
Le soir, nous aurons toutefois du mal à trouver un resto ouvert. Il faut savoir que les Équatoriens ne mangent pas vraiment le soir. Chips et bière à l’hôtel au menu !
Le lendemain, nous faisons la connaissance d’Adolfo, le papa de Maria
qui nous invite à dormir dans sa maison qu’il partage avec sa compagne,
Maria ! Cool, ça va être facile de retenir les prénoms. Nous sommes
accueillis comme des rois ! Adolfo nous emmène faire la visite des
alentours de Latacunga : un charmant village – Pujili ; un marché artisanal où nous goûterons à
plusieurs mets puis une tienda de glaces très connues pour la saveur de leur
produit ! Et après nous rentrons … manger avec toute la famille dont la
sœur de Maria, Marthita, son mari, Miguel, et leur fille, Maria-Josée !
Tout le monde est adorable et nous constatons que notre espagnol progresse car
la discussion est fluide et nous arrivons même à plaisanter !
Samedi, c’est la fête de la Mama Negra, une grande fête traditionnelle,
sous forme de défilé, d’origine précolombienne avec des centaines de danseurs
costumés. La Mama Negra est représentée
par un homme déguisé en femme noire. Il y a aussi des guapos, sorte de
sorciers, qui purifient le public en les aspergeant d’eau de vie. Lylwenn et moi
avons eu le plaisir d’être purifiées. Je vous laisse imaginer la tête de la
louloute ! Il y a aussi des porteurs de « ashangas », cochons
rôtis entiers, transportés sur des pics, sur lesquels sont accrochés bouteilles
d’alcool, paquets de cigarettes et poulets rôtis. On n’a pas très bien compris
la symbolique mais toutes ces victuailles sont ensuite mangées par les
participants. On a retrouvé, par hasard, Caroline et Jérémie, avec lesquels
nous avons assisté au défilé.
Dimanche, Marthita nous propose d’aller visiter la plantation de roses
dans laquelle elle travaille. Nous savions déjà que l’Equateur est un grand
producteur de fleurs, et notamment de roses et nous avions croisés plusieurs
exploitations tant à Otavalo qu’au pied du Cotopaxi. Les roses sont protégées
sous d’immenses serres et bichonnées jusqu’à expédition vers l’étranger.
L’aéroport de Latacunga ne sert d’ailleurs qu’au transport des précieuses
fleurs ! L’exploitation est certifiée « Rain Forest », ce qui
correspond à un label bio. Ça donne envie de repartir avec une immense brassée
de toutes les couleurs.
Nous repartons pour aller voir une curiosité du coin. Il s’agit d’un
immense bloc de roche volcanique datant de la dernière plus grande éruption du
Cotopaxi. La pierre est gigantesque, on a du mal à imaginer la violence de
l’explosion qui a permis de projeter cette masse jusque-là. On peut même y
grimper, moyennant quelques dollars ! Héhé, tout est bon dans le
cochon !
Et toujours le Cotopaxi en décor de fond !
Nous passerons le reste de l’après-midi dans une ambiance familiale et
chaleureuse chez Marthita et Miguel. Wahou, quel accueil formidable, nous
espérons pouvoir un jour leur rendre la pareille.
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