samedi 16 juin 2018

Bouquet final argentin !

Mercredi 13 juin – sur la route de Buenos Aires


Que pouvions nous rêver de mieux que la péninsule Valdès pour terminer notre séjour argentin ? Même si nous arrivons dans la période creuse d'observation des animaux, même si l'hiver nous oblige à nous couvrir de la tête aux pieds, la Patagonie nous offre le meilleur d'elle-même et nous en prenons plein les yeux, assis là sur les galets ...







Nous passons 5 jours à Puerto Madryn à sillonner les plages où les baleines franches sont chaque fois au RDV. Elles s'approchent si près du bord que leurs souffles viennent faire vibrer nos tympans ! Incroyable ! Ici et là, elles semblent s'amuser à frapper la surface de l'eau tantôt avec leurs nageoires, tantôt avec leur queue.


Autres habitants de la côte, les dauphins. Nous avions lu qu'ils pouvaient s'observer depuis la plage, au nord de Puerto Madryn. Aurons-nous autant de chance ? Pour la forcer un peu, nous cherchons un bateau qui pourrait nous emmener. Mais c'est la saison basse, tout est fermé. Nous nous rabattons sur la digue, dans le port de Rawson. A peine quelques minutes plus tard, un premier aileron à l'horizon. Nous fonçons au bout de la digue et là c'est un festival. Deux espèces de dauphins chassent à l'embouchure du Rio qui se jette dans l'Atlantique : le dauphin de Commerson (qui ressemble un peu à un bébé orque) et le grand dauphin. La chance nous sourit, nous sommes là au bon moment à marée montante et le spectacle est irréel. Une copine otarie complète le tableau...inoubliable !


Notre Graal, à ce moment-ci de la saison, c'est l'orque. Il est présent au moment de la saison de mise bas des lions et éléphants de mer, mais nous sommes hors-saison. Nous n'osons pas y croire mais prenons la route de la péninsule Valdès et de son parc de conservation. Nous y passons 2 jours. Depuis Puerto Piramides, nous sortons en mer pour approcher les baleines franches, c'est le début de la saison, le deuxième jour que les bateaux commencent à sortir. Nous sommes 5 touristes sur le bateau autant dire que la sortie est quasi-privée. Notre guide connaît parfaitement son affaire et nous apprenons beaucoup de l'histoire de cette baleine, archi-chassée (essayez de le dire très vite à haute voix ;-) ). Les baleines se laissent facilement approcher, nous observons ces grandes dames émerveillés et avons mêmes la chance d'assister à une parade amoureuse.


Nous partons à la découverte de la péninsule. Une colonie d'éléphants et de lions de mer peut s'observer sur le front Est (caleta Valdès).









En chemin, nous croisons de nombreux groupes de guanaco, le cousin sauvage du lama et sur le parking, c'est un tatou poilu qui nous accueille sans gêne ! 










On nous avait prévenu, les routes sont difficiles, et plusieurs sont fermées en raison de la pluie. En effet, nous mettrons plus de 2h à effectuer le trajet de 80 km sur des pistes mi-caillouteuses mi-terreuses, le fameux "ripio". Nous rejoignons la colonie d'otaries qui, indifférentes aux éléments, se prélassent sur la plage de galets. Quelques grognements ça et là, béatitude totale ! Nous partons sur un sentier de rando avec plusieurs observatoires donnant sur le front de mer. Au coin de l’œil, je n'ose y croire mais il me semble bien avoir aperçu un gros aileron noir. Nous scrutons le bord de mer. Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii, il ressort à la surface et nous observons pendant plusieurs minutes ce roi des mers, j'ai nommé l'orque ! C'est pas possible d'avoir autant de chance ! Les locaux nous diront que cela faisait 10 jours qu'ils n'en avaient pas vu ! 

La péninsule Valdès nous a offert le meilleur d'elle même ! Merci de tout cœur !



Hasta pronto queridos amigos, una grande parte de nuestro corazon quedarse con ustedes !

mercredi 13 juin 2018

Changement de cap !

Mardi 5 juin 2018 – Mendoza

Nous avalons les kilomètres ! Nous comprenons maintenant lorsque le propriétaire de notre logement à Iguazu nous disait que la côté brésilienne était "cercita" (comprendre "toute proche")... tout juste 900 km !!! L'Argentine est un pays gigantesque et nous en prenons la vraie mesure au fil des kilomètres. Notre lolo (louer français !) nous mène vaillamment à travers la pampa. 


Nous sommes presque seuls que ce soit sur la route ou dans les campings. Hé c'est là que vous devriez un peu tiquer. "WHAT ??? Vous faites du camping, mais c'est l'hiver dans l'hémisphère sud !". "Ben oui, pourquoi ?". Et bien, je vais vous le dire pourquoi ? Nous nous caillons, il gèle la nuit et après 3 nuits passées sous la tente, force est de reconnaître qu'il fait beaucoup plus froid que nous  le pensions. Et ça ne risque pas de s'améliorer en descendant dans le sud !!! Heu c'est pas de la neige qui tombe là ?! Arghhhh.

 





Notre prochaine destination est Mendoza, nous passons la nuit dans un appart et tirons tous les conseils de notre sommeil ! Nous prenons la décision de rentrer plus tôt en France et ré-enfourcherons nos vélos d'Orléans à Pont-Mahé (notre point de départ !). Et nous pourrons presque dire que la boucle est bouclée ! Alors à vos tablettes, chers ami.e.s, nous déboulerons le 18 juin à Paris et descendrons gentiment vers la Bretagne, alors avis aux amateurs de petites reines !!! 
Mais nous sommes toujours en Argentine et cette dernière n'a pas fini de nous éblouir !!!!

A l'assaut de l'Aconcagua, plus haut sommet des Amériques !!!