PETITES PENSÉES
EN VOYAGE
De l’usage du
plastique
Réduire l’utilisation du plastique et la pollution associée est
possible en adoptant des usages écoresponsables à l’échelle
individuelle et collective. Eviter le suremballage à la production,
cibler ses achats, trier les déchets, les jeter dans le contenant
adapté, assurer leur collecte et les recycler.
Presque une évidence que cependant de nombreux français n’ont pas
l’air d’avoir saisie.
La marge de progression est malheureusement importante en Equateur.
On jette négligemment quel que soit son âge. Les poubelles ne sont
pas toujours disponibles et encore moins celles de tri. Il existe des
dépôts sauvages ou au mieux des centres d’enfouissement. Le bord
des routes est souvent jonché de déchets.
Des moyens et une importante communication sont mis en place pour
réduire cette pollution : panneaux, affiches,…
Certains messages sont ciblés comme le risque que présentent les
sacs pour les tortues qui les confondent avec des méduses, leur
alimentation. Ces sympathiques animaux, nombreux sur la côte et aux
Galapagos, sont aussi une source de revenus par le tourisme !
Gardons espoir ; l’effet positif s’observe déjà bien dans
certaines zones.
Nous avons connu l’heureuse disparition des sacs plastiques de nos
grands magasins. Nous pourrions ainsi donner des leçons comme nous
savons si bien le faire.
Dans les magasins d’Equateur les sacs plastiques sont encore
d’usage. Parfois le caissier demande si ils sont nécessaires. Mais
généralement on passe ses articles au caissier, ensuite une
personne au bout du tapis les met dans des sacs. Cet usage
regrettable est un service bien pratique qu’il sera difficile de
supprimer.
Il y a donc en Equateur des gens dont c’est le travail de mettre
les courses dans des sacs. Il n’y a pas de sot métier. En France,
après les sacs plastiques, ce sont les caissières qui
disparaissent, remplacées par des caisses automatiques. On arrête
pas le progrès.
En 2016, le taux de chômage était de 5,2 % en Equateur et de
10 % en France. Cependant, cela n’a probablement aucun rapport.
J’ai écrit cette pensée avec regret mais le constat est un peu
amer. Il y a dans ce beau pays des spectacles que je préfère.
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