mardi 12 décembre 2017

PETITES PENSÉES EN VOYAGE

De l’usage du plastique

Réduire l’utilisation du plastique et la pollution associée est possible en adoptant des usages écoresponsables à l’échelle individuelle et collective. Eviter le suremballage à la production, cibler ses achats, trier les déchets, les jeter dans le contenant adapté, assurer leur collecte et les recycler.
Presque une évidence que cependant de nombreux français n’ont pas l’air d’avoir saisie.

La marge de progression est malheureusement importante en Equateur. On jette négligemment quel que soit son âge. Les poubelles ne sont pas toujours disponibles et encore moins celles de tri. Il existe des dépôts sauvages ou au mieux des centres d’enfouissement. Le bord des routes est souvent jonché de déchets.





Des moyens et une importante communication sont mis en place pour réduire cette pollution : panneaux, affiches,…



Certains messages sont ciblés comme le risque que présentent les sacs pour les tortues qui les confondent avec des méduses, leur alimentation. Ces sympathiques animaux, nombreux sur la côte et aux Galapagos, sont aussi une source de revenus par le tourisme !



Gardons espoir ; l’effet positif s’observe déjà bien dans certaines zones.

Nous avons connu l’heureuse disparition des sacs plastiques de nos grands magasins. Nous pourrions ainsi donner des leçons comme nous savons si bien le faire.
Dans les magasins d’Equateur les sacs plastiques sont encore d’usage. Parfois le caissier demande si ils sont nécessaires. Mais généralement on passe ses articles au caissier, ensuite une personne au bout du tapis les met dans des sacs. Cet usage regrettable est un service bien pratique qu’il sera difficile de supprimer.


Il y a donc en Equateur des gens dont c’est le travail de mettre les courses dans des sacs. Il n’y a pas de sot métier. En France, après les sacs plastiques, ce sont les caissières qui disparaissent, remplacées par des caisses automatiques. On arrête pas le progrès.
En 2016, le taux de chômage était de 5,2 % en Equateur et de 10 % en France. Cependant, cela n’a probablement aucun rapport.

J’ai écrit cette pensée avec regret mais le constat est un peu amer. Il y a dans ce beau pays des spectacles que je préfère.









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