mardi 2 janvier 2018

Un feu, un pneu, des voeux !

Mardi 2 janvier 2018

Le feu

Nous avons repris la route après la frontière et enfin nous roulons sur du plat, le bonheur absolu de pédaler sans effort et d'engloutir facilement les kilomètres ! On y croyait plus ! Nous suivons un rio bordé par des rizières dans une ambiance moite ! Avec les moto-taxis qui nous doublent, nous avons presque l'impression d'être en Asie ! Nous ne nous attendions pas à un environnement tropical en arrivant ici. Il fait une chaleur torride. Malgré tout, ces quelques jours de pédalage facile nous font un bien fou ! Nous filons vers Jaen, notre destination pour passer noël, lorsqu'un camion s'arrête. A son bord, Paquita qui nous propose tout simplement de passer noël dans son hacienda, une exploitation de café, un peu plus en altitude (comprendre : on respire un peu mieux mais toujours autant de moustiques, grrrr!).

La frontière

 Côté péruvien


 On triche un peu pour tenter de passer Noël dans une grande ville !








 Ici c'est plat ...*



 Notre 1000ème km en Amérique du Sud !!!





 *...enfin pas tout le temps !
 Bon notre premier hôtel péruvien est plutôt rustique !

Cette année nous aurons droit à un noël péruvien. Ici, pour le réveillon, ils fabriquent une espèce d'épouvantail qu'ils brûleront le soir venu accompagné de pétards et fusées ! Les enfants sont impressionnés de voir flamber cette grande poupée de chiffon. Lylwenn a fabriqué elle-même un sapin avec les moyens du bord et nous l'adorons tous ! Après un repas festif (ouf, on a échappé au poulet ! C'est de la dinde au menu !), les enfants déposent leurs chaussures au pied du sapin en espérant que le père noël arrivera à les trouver même ici !


 Notre sapin de Noël fabriqué par Lylwenn










Joyeux noël à tous !

Bingo, trop fort le papa noël !
Nous repartirons dans la journée, chargés de nouveaux jouets dans nos sacoches ! Pour le 25, nous nous offrons un hôtel "de luxe" (comme le dit Fanch) avec piscine SVP ! Heureusement, il fait une chaleur infernale ici.






Le pneu

Notre prochaine destination nous amènera à Bagua Grande, réputée être la ville la plus chaude du Pérou. Et bien figurez-vous que c'est vrai. En arrivant au Pérou, nous pensions en avoir terminé avec le front dégoulinant et la sueur qui coule jusque dans le soutien-gorge, raté !
Nous avançons tant bien que mal ... jusqu'à l'accident. Une voiture roulant sur la voie opposée a mal amarré (voire pas du tout) un pneu de secours (jante comprise) sur le toit. Ce dernier se fait la malle et fonce pleine balle dans notre vélo. Je le vois arriver vers Lylwenn sans pouvoir réagir à part pousser un cri désespéré car c'est elle qui se trouve directement sur sa trajectoire. Le choc est violent et je ne peux retenir le vélo qui se couche. Mais miracle, c'est l'avant du vélo qui a amortit principalement le choc et non notre Lylwenn qui a eu la peur de sa vie (et nous aussi). Malgré tout, elle ne sort pas totalement indemne car elle se plaint d'une douleur à la cheville et ne peut pas poser le pied gauche. On voit nettement un impact sur sa cheville. Il nous faut donc rejoindre au plus vite Bagua Grande afin de passer une radio. Mon pino est bien amoché, le pédalier adulte devant est complètement tordu et celui de Lylwenn a cassé sous le choc. Nous sommes rapidement rejoints par quelques passants qui ont vu l'accident. Ils retrouveront le fameux pneu dans le fossé opposé à notre vélo. La solidarité n'étant jamais très loin, ils s'arrangent pour nous trouver une moto-taxi équipée d'une grande benne dans laquelle nous embarquons vélos et gringos pour rejoindre la ville. Après quelques difficultés pour trouver une clinique disposant d'une radio ET d'un médecin, Lylwenn passe enfin des radios. Bon ben, au Pérou, la technologie étant ce qu'elle est, ils sèchent les radios au sèche-cheveux ! Heureusement, les radios ne montrent aucune fracture. Lylwenn a la cheville comme une patate mais nous sommes rassurés. Une seule chose à faire maintenant, attendre que la puce puisse remarcher. Nous passons deux jours dans un hôtel à Bagua Grande mais nous tournons vite en rond dans cette petite ville. Nous prenons la décision d'avancer un peu et de remonter dans la cordillère (et donc plus au frais !) en utilisant le moyen de transport populaire ici, j'ai nommé le "collectivo". C'est une sorte de mini-bus pour 20 personnes (bien tassées) sur lequel on empile toutes sortes de bagages (frigo compris). Nos pinos ne posent donc aucun problème. Nous arriverons quelques heures plus tard à Chachapoyas, ville des nuages située à 2300 m ! On respire ! Nous passerons les prochains jours ici en attendant le rétablissement complet de la miss ! Mais ici au moins, nous pouvons prévoir des sorties touristiques !
 





 La preuve qu'il fait chaud, y'a des cactus partout !


Au fait, pour ceux qui se poseraient la question, rassurez-vous le conducteur du véhicule à qui il manque le pneu de secours ne s'est même pas arrêté et n'a probablement rien vu.


Les vœux

Nous vous souhaitons à tous de passer une merveilleuse année (on viendra vérifier en juillet !). Et en réponse à tous ceux qui nous ont ignoblement envoyé, je cite  :
- des photos de leur réveillon avec moult détails sur le menu constitué de victuailles qui nous ont fait salivé pendant plusieurs jours ;
- des descriptions précises des cépages et millésime des meilleurs vins dont ils se sont abreuvés ;
- des images de merveilleux desserts aussi chocolatés que divinement bons
Sachez mesdames et messieurs que NOUS NE REPRENONS LE BOULOT QUE DANS 7 mois et na !


 













1 commentaire:

  1. Merci, quel voyage extraordinaire ! On en reparlera ensemble devant une bonne bouteille et un camembert !

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