dimanche 8 octobre 2017

On en rêvait, on y est !!!

Mercredi 4 octobre

Encore un immense merci à Marie, Julien, Joshua et Muffin pour nous avoir accueilli (supporté ;-) ) pendant cette semaine ! Et ils se sont même levés à 2h du mat’ pour nous faire un dernier bisous ! Vous allez nous manquer !


Nous voici depuis 2 jours à Quito, confortablement installés dans la maison de Juan, le papa de Marco, nos amis équatoriens de Saint-Brieuc. Nous sommes vraiment touchés par la gentillesse de Juan et de toutes les attentions à notre égard. Un grand merci à la famille Cisneros !

Partis à 2h30 mardi d’Orléans, le taxi nous attendait devant la porte. Les loulous se sont réveillés facilement mais pas question de re-dormir dans la voiture. Petite angoisse au moment de charger car visiblement le chauffeur découvrait le transport de nos 2 cartons de vélos. Après avoir chargé tout notre barda dans le mini-bus, heureusement que nous n’étions que nous car il n’y avait plus un seul espace libre ! En route pour 2h de trajet sous la pluie pour Roissy. Bon ben, on était carrément en avance et l’enregistrement de nos vélos et bagages s’est passé comme sur des roulettes ! Premier vol pour Amsterdam, juste le temps d’avaler un croissant et un café et nous voilà déjà arrivés pour attraper notre 2ème vol. Les enfants étaient déçus par le 1er vol car on leur avait parlé de télé et rien… Bon, ils se sont bien rattrapés dans l’autre avion, avec un quasi non-stop d’écrans, de films et de jeux ! Et ben moi, je me suis juste accrochée plusieurs fois aux accoudoirs en serrant les dents lors des quelques secousses et j’ai même réussi à aller aux toilettes !!! Y’a du mieux ! Mais quand même, merci les écrans, car avec 11h de vol, je me demande comment on aurait fait pour canaliser la marmaille ! Le passage de la douane se passe sans encombre, nous n’avons même pas présenté nos billets de retour ! Et banane sur le kouglof, nos vélos sont là et tous les bagages aussi. Nous sommes accueillis dès notre sortie de l’aéroport par Juan et nous attendons un camion pour transporter nos affaires jusqu’à sa maison. Là, nous avons nos premiers moments de solitude car Juan ne parle pas français ni anglais et on pédale en espagnol ! Et ben vous savez quoi, je suis bien contente d’avoir trimballé depuis 2 mois un petit dico d’espagnol car il va devenir notre meilleur ami dans les jours à venir (Pourquoi j’ai choisi allemand 1ère langue déjà?!). 


A Paris 





A Quito, nos vélos sont là aussi ouf !

Première expérience des taxis pour rejoindre le centre de Quito et je sens que nous allons tous nous muscler le derrière à force de serrer les fesses dans les virages ! Ils jouent à la course avec les autres taxis là, non ?! Visiblement, ça n’a pas l’air de poser de problème d’être 4 à l’arrière ! Nous ouvrons bien grand nos yeux pour découvrir ce nouveau paysage, Quito est dans une cuvette entourée de montagnes. Le temps est menaçant, ça gronde là haut ! Il ne fait pas chaud, juste ce qu’il faut pour garder une petite polaire ! La pluie arrive ! Les enfants s’écroulent dans le lit pour 14 heures de sommeil et dès que le camion arrive, nous nous dépêchons de nous coucher aussi !


Bon ben, c'est un peu anarchique l'électricité mais ça fonctionne très bien !


Découverte de Quito :






Les loulous dans la salle présidentielle du Palais :








Après une bonne nuit, réveil à 6h pour les loulous, décalage horaire oblige ! Nous partons à la découverte de Quito. Avant la visite du centre historique, nous passons par un marché couvert proche de la maison. Il y a foison de légumes et fruits, viandes (tête de porc et pied de bœuf en prime !). Les rues grouillent de vie et de monde, de personnes qui nous proposent des produits en tous genres. On peut trouver de tout ! Au programme, visite du palais présidentiel (en espagnol s’il-vous-plaît et on a même réussi à comprendre quelques phrases!), visite de la cathédrale et basilique et des quartiers anciens piétons ! On en prend plein les yeux ! Nous déjeunons dans un super joli restaurant et goûtons avec délice notre première « sopa », plat traditionnel de l’Equateur ! Les enfants, quant à eux, dégustent le premier (mais certainement pas le dernier) poulet-frites ! Pour revenir chez Juan, nous empruntons le bus, et même si mon expérience du métro parisien à l’heure de pointe se résume à peu de chose, je crois que ce n’est rien comparé au bus de Quito, les enfants s’amusent comme des fous ! Nous arrivons en même temps que la pluie, qui apparemment se met à tomber quotidiennement à la fin de l’après-midi !

Plein de bisous à tous !


Vendredi 7 octobre

Nous parcourons Quito dans tous les sens depuis 3 jours. Cette ville est surprenante avec ses quartiers historiques qui grouillent d’activités et ses quartiers d’affaires aux buildings rutilants …. La richesse côtoie la pauvreté d’un quartier à l’autre. Tout ça se fait dans un brouhaha terrible de klaxons, de bus de toutes les couleurs, de taxis, de camions, de motos... C’est la cacophonie. Nous sommes réveillés tous les matins à 6h par des coups de klaxons incessants. Nous avons fini par demander à Juan de quoi il s’agissait et il nous a répondu que c’est le camion de bouteilles de gaz !!! Le café du  matin, c’est sacré ici, pas question de manquer de gaz !


Immense parc Carolina en plein cœur de Quito :











Petit moment de frayeur, en empruntant le bus plus que bondé hier. Nous n’étions pas sûrs que ce soit le bon bus et nous avons hésité, grosse erreur car notre Fanchou lui avait compris que nous y allions et les portes se sont refermées derrière lui nous laissant sur le quai. Moment de panique à courir et taper sur la vitre pour que le bus s’arrête. Finalement, toutes les personnes dans le bus ont crié au chauffeur de s’arrêter et d’ouvrir les portes. Ouf, grosse frayeur pour tout le monde. Dorénavant, nous nous tenons tous les 4 pour rentrer dans les bus !









Aujourd’hui, nous sommes partis à l’assaut de la montagne … en téléphérique. Il nous emmène à 3000 m d’altitude pour une vue époustouflante de Quito qui vu d’ici est immense (plus de 30 km, il va falloir trouver une solution pour éviter de sortir de Quito à vélo). Nous n’avons ressenti aucune gêne concernant l’altitude. Espérons que ça dure ! 

Au jardin botanique :

Vous nous voyez là ?!


Quito de nuit :

Notre préoccupation du moment : trouver un vol pour les Galapagos...pas trop cher. On vous tiendra au courant dans notre prochain article ;-)

Et comme souvent, nos spéciales dédicaces :
Celle là, elle est pour Vincent : après la Corée, vous avez sûrement possibilité de venir en Equateur ;-)
Et une dernière pour notre Jojo : c’est une enseigne de coiffeur !

2 commentaires:

  1. Cool! De bonnes nouvelles. Vous n'emportez pas vos vélos aux Galapagos, tout de même, si?

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